Bibliographie

Une grande richesse
Avertissement: La présente bibliographie permettra d’aborder le monument dans tous les domaines de recherches, tant pour l’histoire que pour l’architecture, ou bien encore pour l’archéologie. Les ouvrages et articles sélectionnés ici sont à nos yeux les plus utiles et surtout les plus sérieux. Nous nous sommes surtout efforcés de faire paraître les travaux les plus récents et les plus scientifiques, comme ceux d’Anat Tcherikover, ainsi que des ouvrages généraux sur l’histoire et l’architecture de notre région, qui seront utiles pour l’amateur. Chaque fois que cela nous a paru nécessaire, nous avons commenté les différentes références. Nous espérons ainsi pouvoir vous faire partager au mieux la beauté et l’intérêt de l’abbatiale de Saint-Jouin de Marnes.

Nous n’avons pas effectué la traduction de cette page en langue anglaise, nous prions les internautes de nous en excuser. Cependant si certains d’entre eux souhaitent avoir des informations sur ce chapitre nous les prions de nous contacter sur notre e-mail.

Pour faciliter la navigation dans ce document un peu long, utilisez ce sommaire interactif:

Etudes historiquescv14-5t5
Etudes architecturales et archéologiques

Sources
 

(Les illustrations de cette page sont des clés de voûtes)

 

I- ETUDES HISTORIQUES SUR L’ABBATIALE ET LE MONASTÈRE.
Gallia christiana in provincias ecclesiasticas distributa qua series et historia archiepiscoporum, episcoporum et abbatum Franciae, Paris, 1873, t. II, p. 1273-1277. Les bénédictins ont compilé ici, un recueil cataloguant, monastère par monastère, les différents abbés et les principaux événements. A la fin du volume on trouvera un certain nombre de chartes retranscrites intégralement.

Germond Georges, « L’implantation humaine dans le quart nord-est du département des Deux-Sèvres aux premiers siècles de notre histoire », dans Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 2e série, t. XV, Niort, 1982, p. 171-252. Aux pages 186 et 187, on trouvera dans cet excellent article les références historiques du tout début de l’histoire de Saint Jouin de Marnes et des traces de la première occupation par Jovinus, le tout accompagné d’un schéma de la confessio et des premières églises du site. A remarquer aussi, l’importante bibliographie à la fin de l’article relative, à cette période fort reculée.

Imbert Hugues, Histoire de Thouars, Marseilles, Laffitte Reprints, 1985. Réédition du travail de l’érudit de Thouars de la fin du siècle dernier, cette oeuvre souffre de vieillesse, mais n’en reste pas moins la seule référence en matière d’histoire locale. S’appuyant sur des sources authentiques, l’auteur a réussi à compiler brillamment une histoire de la ville de Thouars et de ses seigneurs. Dominant l’ensemble de la vicomté de Thouars, puis du duché (de la ville de Loudun à l’océan), les seigneurs successifs de Thouars eurent une destinée souvent liée à celle de l’abbaye de Saint Jouin.

Jarnoux A (chanoine), Vertou, 15 siècles d’histoire, Vertou, nouvelle édition par M. J. Moreau, curé de Vertou, Presbytère de Vertou, 1982. Un ouvrage pratique, sérieux, sur l’histoire du monastère de Vertou. Les trois premiers chapitres intéressent l’histoire de l’abbaye de Saint Jouin de Marnes.

Le diocèse de Poitiers, Robert Favreau (dir), Paris, Beauchesne, 1988. Un ouvrage réalisé par les plus grands historiens actuels du Poitou. Il présente les grandes phases historiques du diocèse.

Ledain Bélisaire, « Notice historique et archéologique sur l’abbaye de Saint Jouin de Marnes », dans Mémoire de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 2e série, t.VI, Poitiers, 1884. Il s’agit du premier article émanant de la célèbre société d’histoire poitevine. Cet article montre les préoccupations des membres de la société pour la sauvegarde du monument, qui ne bénéficiait pas encore de travaux de restauration. Cet article est donc une présentation rapide de l’histoire et de l’intérêt archéologique du monument.

Lerosey (abbé), « L’abbaye d’Ension ou de Saint-Jouin-de-Marnes», dans Mémoires de la Société Historique des Deux-Sèvres, t. XI, Niort, 1915, p. 31-196.

Lerosey (abbé), L’abbaye d’Ension, Paris, 1906. Le seul ouvrage dressant un panorama historique complet sur l’histoire de l’abbaye. Il est relativement exhaustif, traitant non seulement des faits historiques mais également de l’histoire hagiographie, indispensable à la compréhension du monument. En revanche, cet ouvrage souffre de son âge. Réalisé au siècle dernier, il ne bénéficie pas de la rigueur historique de la production historiographique récente. Il sied donc de prendre cette oeuvre avec une certaine prudence, et toujours un regard critique.

Le Roux Hubert, « Saint Jouin de Marnes, Haut lieu touristique en Poitou », dans Le Picton, n°39, Poitiers, 1983, p. 43-50. Article grand public bien fait et pratique.

Poignat Maurice, Histoire des communes des Deux-Sèvres, le pays thouarsais, Niort, Éditions du terroir, 1982. C’est une édition grand public, ayant le mérite de dresser, commune par commune, un inventaire historique des principaux évènements. Les pages 308 à 316 sont consacrées à Saint Jouin.

Poirier-Coutansais Françoise, « Les monastères du Poitou avant l’an mil », dans Revue Mabillon, 53 (1961), p. 1-21.

Pon Georges, « Le monachisme en Poitou avant l’époque carolingienne », dans Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 4e série, t. XVII, Poitiers, 1983, p. 91-130. La meilleure étude sur cette histoire fort reculée et fort mal connue qu’est le début du monachisme en Poitou. Georges Pon, maître de conférence à l’Université de Poitiers est actuellement le plus grand spécialiste de l’histoire du Poitou pendant le Moyen-âge. Son article, s’il ne s’intéresse pas spécifiquement à l’abbaye de Saint Jouin, se penche sur l’ensemble du courant monastique dans le comté du Poitou. L’histoire la plus reculée de Saint Jouin ne peut être appréhendée sans une connaissance globale des autres fondations de la région.

Vies des saints et des bienheureux selon l’ordre du calendrier avec l’historique des fêtes, Bénédictins de Paris, Paris VI, éd Letouzey et Ané, 1952.

cv15-9t15  Haut de page
II- ETUDES ARCHITECTURALES ET ARCHEOLOGIQUES SUR L’ABBATIALE.
 Berthelé Jos, « Les voûtes Plantagenêt d’Airvault et de Saint-Jouin », dans Revue Poitevine et Saintongeaise, t. IV, p. 1-5.

Berthelé Jos, Recherches critiques sur trois architectes poitevins de la fin du XIe siècle (Ingelbert, architecte du château de la Chaize-le-Vicomte, Jean, architecte de l’église Saint Jean-Baptiste de la Chaize-le-Vicomte, Raoul, architecte de l’église abbatiale de Saint Jouin de Marnes), Caen, Delesques, 1887.

Camus Marie-Thérèse, « Les oiseaux dans la sculpture du Poitou roman », supplément au bulletin des antiquaires de l’ouest, Poitiers, 1973.

Croset René, Églises romanes des Deux-Sèvres, compte rendu de la sortie régionale des professeurs d’histoire et de géographie, 19 juin 1966, Poitiers: C.R.D.P., 1966.

Croset René, L’art roman en Poitou , Paris, 1948.

 

Croset René, « Les sujets sculptés aux voûtes de l’église abbatiale de Saint Jouin de Marnes (Deux-Sèvres) », dans Bulletin monumental, Paris 1960, p. 261-272. L’article est la base scientifique la plus sûre pour celui qui s’intéresse à la voûte de style angevin. René Croset, l’un des plus grands spécialistes de l’histoire de l’art en Poitou, fondateur du si réputé C.E.S.C.M. (Centre d’Étude de Civilisation Médiévale) de Poitiers, dresse ici une description des clefs de voûtes sculptées.

Dom Jean Coquet, « Graffiti de Château », dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, Paris, 1973, p. 328-330. Un court article réalisé par ce moine de l’abbaye de Ligugé, qui mena les travaux de fouille de la confessio qui abrita le corps de saint Jouin. C’est grâce à cet historien que l’on a pu reculer la date de naissance de l’abbaye de Saint Jouin de Marnes. Dans cet article, il décrit les inscriptions figurant sur une pierre découverte au niveau de l’abside de l’église primitive entourant la confessio. Cette pierre serait du VIe siècle. Article fondamental pour l’histoire première de l’abbaye.

Eygun François, Art des pays d’ouest, Châtillon-sous-Bagneux, Arthaud, 1965. Cet ouvrage offre un panorama architectural de notre région de la préhistoire au XVIIIe siècle, fait par l’un des plus éminents spécialistes en la matière. L’oeuvre ne permettra certes pas une recherche approfondie sur l’abbatiale de Saint Jouin, mais aidera à saisir les grandes lignes d’évolution de l’architecture monumentale comme des arts mineurs.

Eygun François, « Fouilles et monuments archéologiques, circonscription de Poitou-Charente », dans Gallia, XXVII, Paris, 1970, p. 259-289.

Labande-Mailfert Y, Poitou roman, La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1962.

Mussat André, Le style gothique de l’ouest de la France, Paris, 1963. Il s’agit de l’ouvrage de référence sur le style gothique angevin , dit plantagenêt.

Oursel Raymond, Haut Poitou roman, La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, la nuit des temps, 2e édition, 1975. Un des ouvrages classiques pour l’amateur confirmé, et l’historien de l’art qui prend connaissance pour la première fois d’un monument. Cet ouvrage de référence est incontournable pour toute approche architecturale de l’abbatiale de Saint Jouin de Marnes. L’article relatif à l’abbatiale (p. 239-273) est abondamment documenté, et présente une série de clichés en noir et blanc de très belle qualité. L’intérêt du livre est aussi de présenter les autres églises du voisinage, ce qui permettra, si besoin est, de confronter les monuments et d’en dégager des perspectives architecturales régionales.

Pillard Guy, « La femme aux serpents de Saint Jouin de Marnes », dans le Picton, Poitiers, n°41, septembre-octobre, 1983.

Rhein André, « Saint Jouin de Marnes », dans Congrès archéologique de France, LXXVIIe session tenue à Angers et à Saumur en 1910 par la société française d’archéologie, t.I, Paris, 1911, p. 108-119. Excellent article pour une approche archéologique de l’abbatiale.

Tcherikover Anat, High Romanesque sculpture in the Duchy of Aquitaine c.1090-1140, Clarendon Studies in the History of Art, Oxford, 1997. L’ouvrage le plus récent relatif à l’architecture du monument. Bien sûr l’abbaye de Saint Jouin n’en est pas le thème central, mais figure en bonne place dans les exemples cités. De toute façon une telle étude sculpturale n’a d’intérêt que si elle fait l’objet de comparaisons. Une étude sérieuse et très fouillée pour tous les historiens de l’art. Anat Tcherikover fait figure aujourd’hui comme la meilleure spécialiste de l’architecture de l’abbatiale de Saint-Jouin.

Tcherikover Anat, « La façade occidentale de l’église abbatiale de Saint-Jouin de Marnes », dans Cahiers de Civilisation Médiévale, XXVIII, Poitiers, 1985, p. 361-383.

Tcherikover Anat, « The chevet of Saint-Jouin de Marnes », dans Gesta, international center of médieval art, vol XXVIII/2, New-York, 1989, p. 147-164.

Tcherikover Anat, « The church of Saint-Jouin de Marnes in the eleventh century », dans Journal of the British Archéological Association, vol CXL, London, 1987, p. 112-133.

« L’église abbatiale de Saint Jouin de Marnes » ( Lyon Lescuyer,). Synthèse historique et architecturale, réalisée en collaboration avec le Père Pierre BROUSSEAU, curé de Saint Jouin de Marnes de 1962 à 1998, connaisseur éclairé et passionné de l’abbatiale.

Deshoulière F. Chroniques-Laz façade de Saint Jouin de Marnes, dans le Bulletin monumental, tomeLXXXIII, 1924

Maillard E. La façade de l’église romane de Saint Jouin de Marnes en Poitou, dans Gazette des beaux arts, 5ème série, T. IX, 1924.

cv2-4t3 Haut de page
SOURCES
Archives Indre-et-Loire, séries G et H.

Bibliothèque Arsenal, manuscrit 2234, f. 164.

Bibliothèque Nationale, manuscrits latins, 5449,f. 23-122; 12676, f. 122; 12677, f. 77; coll. Moreau, 782; D. Est., 12756, f. 176-233, 552-68.

Bibliothèque municipale de Poitiers, coll. Dom Fonteneau, t. XIII, f. 265-402; t. LXVIII, f. 831-946.

De Grandmaison Charles, « Chartularium S. Jovini (IXe-XVe s.) », dans Mémoire de la Société de Statistiques des Deux-Sèvres, t. XVII, Niort, 1854. Un document d’une grande valeur, le seul qui puisse nous faire connaître l’histoire de l’abbaye de l’intérieur. C’est un recueil de chartes, qui malheureusement est loin d’être exhaustif du fait de la destruction des cartulaires. Incontournable pour qui veut s’intéresser en détail à l’histoire du monastère.

Vielliard Jeanne, Le guide du pélerin de Saint-Jacques de Compostelle, texte latin du XIIe siècle, édité et traduit en français d’après les manuscrits de Compostelle et de Ripoll, Macon, Imp Protat frères, 1969.

Alia vita (Martini abbatis Vertavensis), Acta Sanctorum, octobre 24, t. X, Paris, Rome, 1869, p. 805.

Miracula et translatio sancti Martini Vertavensis, Acta Sanctorum, octobre 24, t. X, Paris, Rome, 1869, p. 810-817.

Vita antiquissima sancti Martini abbatis Vertavensis, Acta Sanctorum, octobre 24, t. X, Paris, Rome, 1869, p. 802-805.

Vita sancti Martini Vertavensis, Acta Sanctorum, octobre 24, t. X, Paris, Rome, 1869, p. 806-810. Dans la collection des Acta Sanctorum, on trouvera les différentes vies et récits hagiographiques de saint-Martin de Vertou. Aucune n’est contemporaine de l’époque de Martin. Ces textes ont été écrits plus tard, le plus souvent par des auteurs anonymes, moine au monastère de Vertou. Bien qu’apportant de nombreux renseignements sur cette période fort reculée du Moyen-âge, il faudra toujours critiquer ces textes. Nous ne savons pas en effet à partir de quelles sources les différents auteurs ont rédigé leur œuvre.

cv9-8t13 Haut de page

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.